La mission d’évangélisation (suite)

La mission d’évangélisation (suite)

Dieu dans sa sainte volonté veut que nous ouvrons les yeux sur le monde extérieur de l’église. Ainsi, en faisant de la sorte, nous ne serons pas statiques comme les disciples qui avant de connaître la persécution, ne voulaient pas sortir de Jérusalem. Pourtant l’ordre de Christ était qu’ils aillent en Judée, dans la Samarie et jusqu’au Burkina Faso (extrémité de la terre). Celui qui annonce l’évangile doit se mettre à l’abri du péché en faisant attention à sa propre vie. Et l’une des principales dispositions pour l’évangélisation, c’est la miséricorde, objet de l’étude de ce mardi 18 septembre.

Lorsque nous lisons les quatre évangiles de la Bible nous voyons permanemment la miséricorde que Jésus avait pour le peuple qui venait à lui ou qu’il rencontrait. Jésus-Christ n’était pas impressionné par la position sociale d’aucune personne mais par sa destinée. Dans Mathieu 9 :35-38 Jésus Christ dépeint une situation de brebis en danger, sur la voie de la perdition; une situation face à laquelle il n’est pas resté indifférent. Jésus-Christ fait un diagnostic de la situation, définie par l’étendue du travail et propose la solution à ses disciples : prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Il se pose naturellement la question de savoir qui est l’ouvrier. La réponse sans équivoque est que l’ouvrier c’est chacun de nous qui avons déjà le salut. C’est nous qui devons exaucer cette prière de Jésus-Christ qui est d’avoir des ouvriers pour la moisson. Cependant nous ne sommes pas si souvent pressés d’accomplir cette grande commission de Jésus-Christ. Et cela parce que nous manquons de miséricorde oubliant qu’elle est divine (Matthieu 5 :7).

Il convient alors que nous demander pourquoi nous ne sommes pas miséricordieux. Une introspection personnelle nous permet très vite de nous rendre compte que soit nous n’avons pas conscience de la miséricorde qui nous a valu le salut soit nous ne prenons pas la mesure du danger et de la perdition éternelle qu’encourent les autres. Nous devons donc nous en ressaisir promptement. Il suffit juste d’ouvrir les yeux pour « voir les champs qui blanchissent » et témoigner de Jésus à son prochain même avec une phrase : « Jésus sauve, Jésus délivre ». Nous aurions ainsi fait notre part et la conversion de cette personne serait l’affaire de Dieu.