La moisson est grande

La moisson est grande

moisson

Matthieu présente Jésus comme quelqu’un qui se déplace de lieu en lieu pour montrer qu’il y’a un Dieu dans le ciel. L’évangéliste présente Jésus comme un homme de compassion. C’est quelqu’un qui se mettait au coté des autres. La compassion est différente de la pitié. Avoir pitié de quelqu’un, c’est de constater que la personne vit dans la souffrance, mais Jésus dans sa démarche ne s’est pas limité à cela. Il partageait les douleurs et les souffrances des gens de son temps. Nous le voyons à la mort de Lazare. Dans bien des cas, Jésus est allé au partage des souffrances des autres. Au verset 36, voyant la foule, Jésus était ému de compassion. La foule étant languissante et abattue comme des brebis n’ayant pas de berger. Mais dans le contexte présent, Jésus n’apporte pas la solution, il ne guérit personne, seulement, il donne une déclaration:

« La moisson est grande, mais il y’a peu d’ouvriers. »

Ainsi, quand il parle d’ouvriers, ce n’est pas qu’il ne pouvait pas guérir ces personnes. En effet, il voulait apporter quelque chose de très important et solliciter la participation des disciples. Le corps est composé de plusieurs membres et chaque membre a un rôle à jouer. C’est le principe de l’unité dans le travail. C’est dans l’esprit de la sainte trinité. Il faut que nous fassions le travail qui reflète qui nous servons. Il faut une bonne collaboration et travailler avec les autres pour avoir des bons résultats.

Le principe de la participation à l’expansion du royaume de Dieu : Jésus avait une préoccupation. Il voulait que ceux qui sont hors puissent le connaitre. C’est pourquoi il disait que la moisson est grande, mais il y’a peu d’ouvriers. Ces personnes viennent pour être délivrés, manger, etc et se contentent de cela. Cela se passe aussi dans l’Église. C’est pour cela qu’il ne veut pas des chrétiens oisifs, mais des gens qui vont s’engager.

Jésus fait un appel:

« Prier le maître de la moisson pour qu’il envoie des ouvriers. »

Avec cette déclaration, il nous montre que quelque soit la tâche que Dieu nous confie, nous devons d’abord prier. C’est pourquoi vous verrez certaines personnes engagées au début et qui se retirent par la suite à cause du découragement. Jésus même avant de prendre service s’est mis dans la prière et ce fut ainsi jusqu’à ce qu’il aille au calvaire. La prière doit soutenir toutes nos actions. Quand Jésus disait de prier,  il s’adressait aux disciples. C’est pour cela qu’au chapitre 10, vous verrez qu’il les envoie en mission. Et plus tard avant son ascension, il dit aux disciples d’aller partout dans le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle. Jésus s’adresse toujours à ceux qui sont à ses cotés. Soyons une réponse à la prière.

L’Église compte beaucoup de personnes, mais combien s’engagent activement à l’œuvre du Seigneur ? Jésus voit qu’il y’a une urgence. C’est pourquoi il dit par suite, levez les yeux et regardez les champs qui, déjà blanchissent.

Maintenant, c’est le temps favorable pour la moisson. C’est un appel à un changement de vision. Celui qui est concentré sur lui-même ne voit que ses propres intérêts. Pourtant, Dieu nous appelle au changement.

Aussi, Jésus dit: les champs blanchissent, c’est le moment des récoltes. Il ne faut plus attendre. Les gens sont à nos cotés et ont besoin que nous les introduisons dans le royaume. La pandémie à coronavirus dans un pays dénombrant beaucoup de morts quotidiennement est un exemple parlant. Ainsi, le Président de ce pays a dit qu’il ne reste que Dieu pour leur venir en aide. Une étude menée par une structure chrétienne montre que sur 1000 personnes mortes, il n’y a qu’une personne qui a la chance d’être sauvée. Il y’a une interpellation. Est ce que ceux qui t’entourent sont sauvés? Iront-ils dans le royaume s’ils meurent? C’est le temps de la moisson. Où sont les ouvriers? Il faut un changement d’attitude.

Quelle est la source de notre insensibilité? C’est parce que nous n’avons pas la compassion qui était en Jésus. Allez vers les gens leur dire que Jésus les aime. Vous ne dîtes pas à Jésus: conduit moi vers quelqu’un. Pourtant les gens ont le stress, l’angoisse; qu’ils soient à pied ou en véhicule, ils ont besoin du salut. Cherchons l’opportunité du temps présent.