Les dangers qui peuvent entraver le service-Fin-(jour 20)

Les dangers qui peuvent entraver le service (suite et fin)

 

Le service à rendre à Dieu implique une prudence, non seulement pour ne pas œuvrer vainement, mais aussi veiller pour échapper aux subtilités de l’ennemi. Ce dernier procède par diverses méthodes pour nous détourner du but principal de notre service qui est de réjouir le cœur de Dieu. Outre le piège de la reconnaissance et celui de l’auto-service qui sont des défis et des dangers pouvant nuire à notre service, d’autres pièges sont aussi à noter.

 

Le piège du serviteur activiste (l’activisme)

 

Le service à offrir à Dieu obéi à des principes fondamentaux. Nous ne devons pas oublier que Dieu est la personne pour qui nous servons et qu’il doit être au-devant de tout ce que nous faisons. Il est indispensable de fixer nos regards sur Dieu seul et avoir une communion avec lui. Ainsi, Dieu peut nous éclairer pour un ministère réussi. Sans cela, nous sommes dans l’activisme. Nous devons ainsi rechercher :

  • Activement la présence soutenue du Saint-Esprit qui est venu nous aider. Nous devons avoir recours à Lui et non à notre propre force.
  • La prévalence du surnaturel sur le naturel : l’action du Saint-Esprit à travers nous est un encouragement. C’est une preuve que Dieu est au centre du service. Nous pouvons citer l’exemple de Jésus lors de la tentation par le diable dans le désert lorsque les anges sont descendus prendre soin de lui. (Mathieu 4 :1-11)
  • Un service rendu selon la mesure de force que le Seigneur nous a donné (1 Pierre 4 :11)
  • Un service fait pour les autres et non pour nous-mêmes car nous sommes des dispensateurs des diverses grâces de Dieu pour les autres.
  • Le piège du service minimum :

C’est servir lorsque cela ne nous coûte rien. Cela arrive surtout lorsque le service auquel nous sommes appelés est inconfortable et nous demande des sacrifices : notre temps, beaucoup d’énergie, de fatigue voire même notre argent.

Ce piège nous détourne facilement de la vision de Dieu. Il nous porte à la paresse et à la nonchalance. Il nous conduit aussi à ne plus être disposé pour un service qui nous coûtera.

Pour éviter ce piège, nous devons faire l’œuvre de tout notre cœur, de toute notre force sans réserve. Décidons comme David de ne jamais offrir à notre Seigneur un sacrifice qui ne nous coûtera rien (2 Samuel 24:24).

En agissant ainsi, nous ne pouvons ni stagner, ni reculer dans notre service ; au contraire nous quitterions le service minimum pour l’excellence. Dieu alors reconnaîtra notre travail et nous en récompensera.

Si notre service ne glorifie pas Dieu, nous devons nous repentir et abandonner cette pratique sinon nous servirions le diable.

 

Conclusion

 

Sauver pour servir, nous devons faire attention aux ennemis de notre foi qui nous entourent, en l’occurrence le diable, le monde et notre chair. Nous devons veiller également à ne pas chercher à être reconnu par les autres pour ce que Dieu accompli. Veillons à ne pas se servir soi-même en prétextant servir le Maître, mais à fuir l’activisme et éviter le service minimum. Dieu peut nous confier toutes sortes de services exigeant des sacrifices de toutes natures et attend de nous une soumission. Il n’est pas ingrat et nous bénira en retour car notre service ne sera pas vain dans le Seigneur