Les ennemis du service divin (suite)

Les ennemis du service divin (suite)

 

Un autre ennemi du service divin que nous verrons aujourd’hui est le découragement. Il est très dangereux et affecte sérieusement la qualité de notre service.

 

 Les causes du découragement

 

— l’échec : qui se manifeste par l’abandon suite à un résultat escompté (non atteint) lorsque nous nous engageons dans une activité.

— les critiques : nous devons apprendre à les surmonter car nous en rencontrerons toujours dans notre service pour le Seigneur.

— Le manque de soutien de la part des autres : nous devons servir Dieu même si nous sommes seul car le Seigneur est toujours avec nous et nous fortifie.

— la peur peut être aussi une source de découragement. C’est une des approches que le diable utilise pour détruire notre relation avec Dieu et affecter notre service à l’église. Et cela porte préjudice à la vie de l’église.

 

Les conséquences du découragement

 

Le découragement entraîne le manque de productivité. Ce qui fait que nous ne pouvons plus fournir les mêmes résultats qu’à nos débuts. Pourtant la Bible nous dit que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement. Allons donc jusqu’au bout.

Quand le découragement se poursuit dans le temps, il entraîne un blocage dans notre croissance spirituelle qui peut aussi contaminer les autres, surtout quand on est engagé et qu’à un moment, on se retire.

Une autre conséquence est qu’il entraîne le refus d’assumer les responsabilités que le Seigneur nous a confiées. En le faisant, nous empêchons aux autres de bénéficier des grâces que Dieu nous a données.

 

Les signes indicateurs du découragement

 

—Le signe le plus perceptible est le manque d’enthousiasme qui se caractérise par l’irrégularité. On n’est plus assidu, on accumule les absences avec une perte d’intérêt affichée au service de Dieu.

— Le deuxième signe est la tristesse. C’est-à-dire qu’on sert le Seigneur sans joie, avec des murmures et des critiques. Quand on commence à être rempli d’amertume, il faut faire attention.

— Le troisième signe est la fuite. C’est l’abandon total. C’est comme Pierre quand Jésus fut arrêté ; il l’a renié.

— Le quatrième signe est la tiédeur. Jésus a fait des reproches à l’église de Laodicée parce qu’elle n’est ni froide, ni chaude. Quand la tiédeur commence à s’installer dans notre vie, posons-nous des questions sur notre service divin.

— Le cinquième signe est la médiocrité. Quand on est découragé, on ne cherche plus à travailler de mieux en mieux. Le découragé ne fait aucun effort pour un travail excellent.

 

Comment faire face au découragement ?

 

La première action est que nous devons faire est de résister et ne pas se laisser vaincre par le découragement. Dans Jacques 4v6, il nous est dit de résister au diable et il s’enfuira loin de vous.

Ensuite, il ne faut jamais oublier que Dieu est avec nous et prêt à renouveler nos forces. Il ne faut jamais baisser les bras. Il faut se confier en Dieu et il nous conduira comme il l’a fait avec Elie.

Nous devons également prier le Seigneur pour qu’il nous visite. Dans Actes 4v23-31, les disciples se sont mis à prier en demandant à Dieu la force d’annoncer sa Parole avec assurance. Ils se sont inscrits dans une dynamique de résistance. Ils ont refusé le découragement et les menaces. Le diable n’a pas eu raison d’eux par ses tentatives d’intimidation. Nous aussi, soyons comme eux.