La servitude

À chaque période de notre marche chrétienne, nous devons nous poser la question suivante: «Où en sommes nous dans notre foi et est-ce que la vocation à laquelle nous avons été appelés est en phase de réalisation ou bien avons-nous dévié ?» C’est en réponse à  ces questions que nous parlerons de la servitude.

La servitude est une aliénation de la liberté et une soumission à des sévérités d’autrui entraînant par conséquent une privation de la substance même de la vie. En  Jésus, tout ce qui nous oppressait et tout ce qui constituait un blocage pour le royaume céleste est brisé. Nous sommes désormais affranchis et libérés. Notre devoir est alors de rester attaché fermement à Dieu pour que notre  liberté ne soit pas ébranlée par l’ennemi à travers ses nombreuses ruses pour nous faire tomber à nouveau dans la vieille nature qui est celle de la servitude.

Cette nouvelle vie requière de la prudence et de la vigilance car il peut avoir un fossé entre notre vie réelle et celle que nous proclamons. Nous pouvons affirmer être libres alors que nos œuvres reflètent de la servitude. A cet effet, l’apôtre Paul  nous donne une illustration frappante dans Philippiens 3: 12-13. Il affirme que son secret pour une marche chrétienne infaillible, c’est la projection constante vers l’avenir.

Les facteurs pouvant altérer notre liberté :

• Le manque d’attachement ferme à Dieu ou le manque de fidélité.

A titre d’exemple, nous prenons le cas d’un homme qui a été libéré du joug de l’adultère. Un combat s’engage désormais entre sa vieille nature et sa nouvelle vie. En effet, pour lui arracher sa liberté, le diable essaie de le faire tomber à nouveau dans les anciennes habitudes qu’il avait quittées. Il peut se dire que beaucoup d’autres chrétiens le font et qu’il peut de surcroît se repentir par la suite. Et, même après avoir commis le péché, le diable l’encouragera à résister à la honte d’aller confesser le péché. Il l’incite donc à résister à la voix du Saint-Esprit.

• La sous-estimation de la liberté

Une des nombreuses ruses de l’ennemi pour continuer à attenter à notre foi est de nous exciter à trouver en un frère ou une sœur, tous les moyens possibles pour l’accabler soit pour son habillement, son mode de vie etc… Le diable nous pousse  ainsi dans la critique et la diffamation  du frère. Ce qui peut aller jusqu’au point d’attaquer même sa foi, et le faire tomber dans le piège de l’ennemi.

Il peut arriver certaines situations où nous nous demandons où est Dieu pendant les moments durs et pourquoi de telles épreuves arrivent à notre vie. La réalité est qu’avec une vie chrétienne rétrogradée, nous tombons dans le piège de l’ennemi ; et ce, en nous éloignant nous même de la face de Dieu. Il convient donc de ne pas nous laisser gagner par les illusions du diable. Nous ne devons pas nous  attacher aux fausses doctrines qui stipulent qu’un chrétien ne devrait jamais connaître de misère ou de difficultés. En fait, cela n’est pas avéré vu que Jésus lui-même n’a pas été épargné, de même que ses disciples.