Courons notre course en fixant les regards sur Jésus-Christ

Le Chapitre 11 du livre des Hébreux nous  présente des héros de la foi que nous aussi, pouvons être si nous rejetons le péché, persévérons et fixons le regard sur Jésus. Ils firent face au test pratique de la foi. Dans le texte, on compare la foi à une course endurance. Les premiers risquent d’être derniers s’ils ne s’appliquent pas.

Pourquoi faut-il fixer le regard sur Jésus ?

Il est nécessaire de regarder Jésus notre modèle parfait, notre référence. Il y’a des regards qui sont décourageants et des regards motivants fondés sur des réalités différentes:

• Le passé sombre, bien que pardonné par Christ et le souvenir des blessures plongent beaucoup dans la tristesse. C’est un regard qui empêche le Saint-Esprit de les vivifier. Dans ces circonstances, faisons comme Paul oubliant le passé et regardant l’avenir.
• Le regard d’inquiétude : Il est fondé sur l’avenir incertain du monde actuel. Plusieurs ne savent plus que faire. Pourtant, Jésus dit de ne pas s’inquiéter du lendemain. Les inquiétudes nous chargent et rendent la vie pesante. Nous devons faire confiance au Seigneur chaque jour qui sait prendre soin de nous.
• Le regard de la vanité du monde. Il résulte de l’attirance des biens matériels du siècle présent, qui évolue dans une perspective matérialiste. Notre valeur dans la société est fonction du matériel. Aussi, pour être considéré, beaucoup sont prêts à mentir, à compromettre leurs vies pour la promotion, les richesses qui sont de la vanité. Ainsi, Lot fut victime de cette vanité, lui qui préféra Sodome en considérant ce qu’il gagnerait. Certes, il est devenu riche et respecté à Sodome. Mais il quitta bredouille. La vanité du monde nous détourne de notre objectif.
• Le regard de regret  (celui de la femme de Lot). Il est en lien avec le renoncement à faire pour notre foi. Ainsi, en quittant Sodome sur l’injonction des anges qui détruirait la ville avec leurs biens, la femme de Lot n’a pas pu tenir. Mais, elle regarda par arrière tout en sachant l’interdiction. Le renoncement a un prix et celui qui veut suivre Christ doit payer le prix. Que devons nous renoncer ? Peut être l’orgueil, les fréquentations, les désirs ou le rejet de l’autorité de Dieu. Celui qui n’est pas prêt au renoncement est indigne de Christ.
• Le bon regard : C’est celui fixé sur Jésus notre modèle en toutes choses et le chef de la course. Le coureur distrait n’est pas attentionné; des instructions peuvent l’échapper. C’est pourquoi il faut être constant sur Jésus. Pierre marchait sur l’eau quand il avait toujours le regard sur Jésus. En se détournant pour voir la réalité, les vagues au lieu de Jésus, il s’enfonçait. Nous pouvons faire face à des soucis. Mais en regardant à Jésus et nous déborderons de joie et notre visage ne se couvrira pas de honte (Psaumes 34v6).

Quel type de regard avons-nous ?